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Ecologie et environnement Algérie/Skikda

Mon blog sera consacré à la défense de l'environnement, à l'interpellation de notre société (Algérie) pour la sensibilisation de l'homme à la fragilité de la nature. Même en solo via ce blog, je milite pour la protection de la nature. "Il y a une légende amérindienne qui raconte comment un colibri, ce tout petit oiseau, lors d’un feu de forêt, faisait des allers-retours à la source d’eau pour éteindre l’incendie. Tous les autres animaux de la forêt, atterrés, la regardaient brûler et observaient le colibri s’affairer. Puis le tatou moqueur lui dit : « Tu perds ton temps, ce n’est pas avec ces quelques gouttes que tu vas arrêter le feu, colibri ! ». Le petit oiseau lui répond : « Je le sais, mais je fais ma part. »." Et bien moi M Mouats Hafid originaire de Skikda/Algérie, je fais ma part. Bonne visite à mon blog.

Régression, transgression et agression, quelque part dans mon pays. Mouats Hafid, un écolo outré par cette image.

La photo et le texte sont du Dr Abdelhamid Khadraoui de Skikda :

"Qui se souvient de l'arbre ?

On voulait arrêter l'avancée du désert. L'idée était révolutionnaire à l'époque. Pas que l'idée de planter plein d'arbres, mais tout ce qu'on faisait devait être révolutionnaire aussi. On roulait dans les révolutions partout où on respirait.
Il a donc été décidé de faire de la journée de l'arbre l'occasion nationale pour que chacun de nous ait un plant à mettre en terre.
Et puis on avait à peine déposé le premier arbre qu'un autre était là : le calendrier semblait rouler plus vite que les saisons.
On plantait des milliers, des millions, des milliers de millions d'arbres partout : il fallait seulement les planter. Ce que tout le monde ne savait pas, c'était qu'il fallait aussi les arroser...
Certains poussaient malgré toutes les contraintes et les servitudes : leur envie de vivre leur faisait trouver de l'eau dans les gouttelettes de rosée. Quand ils offraient leurs premières feuilles vertes on faisait passer les chèvres et, mutilés jusqu'à la racine, ils agonisaient dans une hémorragie de sève triste. Quand les chèvres n'y arrivaient pas toujours on les coupaient pour faire du charbon de bois à l'arrivée de la fête du sacrifice. Du coup on tuait l'arbre et la bête pour un semblant de fête.
Il reste encore des arbres ?
Non, il n'en reste plus mon colonel nous les avons tous brûlés au napalm et les caches des sanguinaires terroristes aussi. Je crois qu'il reste un arbre centenaire en ville et j'ai une idée : on fera passer une route pour qu'il soit au beau milieu comme ça on pourra le scier comme une verrue sur un nez. 
Jadis, dans le pays il y avait des arbres." Abdelhamid Khadraoui. 

 

SON FACEBOOK: , liquez sur ce lien. : Qui se souvient de l'arbre, par le Dr Abdelhamid Khadraoui. 

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