13 Septembre 2008
GO!
Je viens d'ouvrir un nouveau blog qui se veut écologique et musical. Ce sont mes préoccupations de l'heure où je m'exprime le mieux. Avec mes mots, mon appareil photo où ma caméra je guette des images chocs et insolites qui interpellent la société sur la dégradation de la nature par l'homme.
Je propose aux visiteurs de mon blog de commenter mes articles et mes documents ou participer par leurs idées sur le sujet en élaborant des trucs utiles à la sensibilisation et à la protection de la faune et la flore de notre belle région de Skikda.
M Mouats Hafid, le 14 Septembre 2008
* Extrait tiré d’un site écologiste.
Photo de l'auteur du blog
Plage "la carrière de Stora/Skikda"
C'était le ravin des lions, aujourd'hui c'est le ravin des ordures.
En théorie, nous sommes tous des écolos.
Dans un milieu d’intellection ou de latrines, si la question se pose sur la définition de l’écologie, on répond avec tact et exactitude que « c’est la relation entre les plantes, les animaux et leur environnement physique et biologique ». Sur la pollution on répond que « oui ! La terre est souillée et pleine de microbes, il faut la sauver ». Sur l’environnement, des pédants partent carrément dans un débat philosophique en étalant que « c’est ce qui environne, c’est le milieu tant artificiel que naturel où évolue l’homme ». Sur l’écosystème on démontre scientifiquement parlant que « c’est l’ensemble des éléments vivants et non vivants qui constituent un milieu naturel et interagissant les uns avec les autres ». Enfin sur la nature d’une manière générale, on est bercés de bonnes paroles pour finir à ne pas douter sur ces surhommes, pleins de bon sens. Alors que sur l’hygiène de vie et le civisme, il ne faut pas poser ces questions dans cette sphère, car vous aurez droit à un cours magistral sur la pureté du corps et de l’âme.
Dans les autres catégories, c'est-à-dire les milieux moyens et bas, ces castes savent tout et observent tout mais ne savent pas bien s’exprimer comme le milieu sus- cité plus haut. D’abord sur le plan religieux ils connaissent ce qui a été rapporté dans le coran et les hadiths sur ce sujet. Ils sont férus des documentaires télé sur la nature. Ils connaissent « Ushuaia » du mécène et écolo Français : Nicolas Hulot, ou les expéditions scientifiques vers les océans du Capitaine Cousteau. Ils ont quelques fois participé à des volontariats pour nettoyer et reboiser leurs quartiers, ou déboucher une canalisation sanitaire sans attendre l’intervention des services communaux. Ils sont tous écolos et prêchaient la bonne parole.
Mais qu’en est-il de la réalité sur le terrain, des bonnes intentions et des prédispositions d’apparences de ceux qui prônent le civisme et le comportement exemplaire envers la nature ? On a beau clamé que chez soi on est propre et ordonné, mais un simple coup d’œil dehors nous permettra de constater un autre monde différent de nos intérieurs. Combien de fois avons-nous assisté à des scènes parfois inouïes. Comme par exemple un cadre, un enseignant, un ouvrier ou un quelconque citoyen jeter sa poubelle dans un endroit autre que celui désigné pour le point de ramassage. Fumer dans un bus bondé de passagers. Cracher par terre devant des passants. Jeter son résidu de tabac (en’nefa,) n’importe où. Aller à la plage pour se baigner puis laisser ses ordures sur le sable d’or de nos belles plages.
Combien d’immeubles ont du personnel pour nettoyer les escaliers ? Pourquoi nos souks hebdomadaires insérés dans les cités sont si désordonnés, au point de voir l’étalage du poissonnier se mêler aux articles sanitaires, aux épiceries et autres fruits et légumes ? Pourquoi les bus, les taxis et tous les moyens de transport en majorité puent ? Les exemples ne manquent pas pour observer chaque jour des images de désolation.
Et pourtant il y a des gestes simples à faire ressortir quotidiennement et qui ne coûtent rien de les appliquer pour remédier à toutes ces calamités. Il suffit de joindre les beaux principes (que nous connaissons par cœur) aux beaux gestes pour transformer tout un monde. Nous sommes nombreux à avoir un comportement honorable envers la nature et toutes les créatures de ce monde. Mais singulièrement il y a une minorité de gens dans notre société qui domine et s’impose par de vils comportements, se rapprochant d’un univers faunesque.
Où sont t-ils nos associations écologistes sensés militer pour une vie saine ? Où sont les services publics chargés d’assainir constamment nos rues, nos immeubles, nos plages des ballastages de bateaux et autres rejets d’égouts non conformes ? Où sont la conscience et le bon sens ? Jusqu’à quand doit t-on se résigner à cette situation et cet état de fait ? Tel est le constat sur notre quotidien.
Heureusement qu’il existe des hameaux dans la ville et des exceptions qui échappent à cette mauvaise règle, celle d’accepter son sort et supporter tout. Ces lieux sont les établissements scolaires et certains immeubles des services publics.
Dans mon blog, j’ouvre un espace aux visiteurs pour s’exprimer ou commenter mon article. Mais sans animosité, ni invective, ni règlement de compte. Il s’agit d’analyser avec lucidité le sujet et éventuellement donner des solutions à notre société pour préserver la nature et nos vies.
Mouats Hafid, Septembre 2008.